LA TOILE
Tisser avec le temps l’expression de citoyennetés culturelles à Meyrin
Le service de la culture de la ville de Meyrin invite la population Meyrinoise et les organisations de la société civile à créer ensemble une dynamique de participation culturelle à Meyrin ! Le dispositif de participation culturelle LA TOILE s’inspire du principe des "Droits culturels" qui invite à porter une attention appliquée à l’intégration des citoyens aux processus de décision. Dès le mois de novembre 2024, une expérimentation qui durera 2 ans débutera et sera proposée aux habitant·es et associations Meyrinoises. La fabrication du dispositif de participation culturelle LA TOILE est portée par le Service de la culture de la ville de Meyrin, en partenariat avec le collectif Le Sismographe et avec la participation du Laboratoire de sociologie urbaine de l’EPFL.
La première restitution des ateliers participatifs
En son
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Le projet "La Toile" évoque "Les Nouveaux Commanditaires", où les citoyens commandent des œuvres, devenant ainsi acteurs de la création artistique. Ici, la population de Meyrin est invitée à participer activement à l'élaboration culturelle, co-construisant avec les artistes et les institutions. Cette dynamique met l'art au service du collectif, en reflétant les identités locales et les aspirations citoyennes.
"La Toile" donne vie aux droits culturels en invitant les habitants·es à s'engager dans la création et la vie culturelle de Meyrin. Ce projet favorise la participation active des citoyens·nes, qui ne sont plus simples spectateurs·rices mais deviennent acteurs·rices dans le processus de décision. Ils·elles contribuent ainsi à façonner un cadre culturel inclusif, enrichi par les expériences et diversités de chacun.
En collaboration avec Luca Pattaroni du Laboratoire de Sociologie Urbaine (LaSUR) de l’EPFL, l’ensemble du processus est pensé comme une situation de recherche-action, à savoir une expérimentation pratique qui se nourrit de, et nourrit, une réflexion scientifique sur ses enjeux. La question scientifique générale qui sous-tend le processus est celle de l’évolution des politiques culturelles pour faire face aux défis à la fois d’une société urbaine de plus en plus hétérogène et de la transition socio-écologique. Dans cette perspective, le dispositif de recherche-action concerne plus spécifiquement deux domaines scientifiques essentiels des politiques publiques :
1. Les enjeux de participation : co-construire un milieu culturel pour faire participer
2. L’évaluation des impacts : penser les résonances d’une politique
LA VAGUE
Avec sa série de podcasts radiophoniques, ses portraits filmés et son exposition itinérante, LA VAGUE s’est proposée d’aller à la rencontre des acteurs·rices de la culture du Grand Genève. La Vague souhaitait donner la parole et nourrir le débat à travers des actions artistiques et culturelles de proximité, créant la rencontre entre les habitant·e·s et leur permettant de s’approprier leur territoire en renforçant l’identification avec celui-ci. Dans ce paysage transfrontalier pluriel, alliant ruralité et métropole en devenir, la mise en lumière de différentes initiatives culturelles a nourri la réflexion pour une politique culturelle qui doit prendre en compte l’ensemble de sa population et qui, pour ce faire, doit en connaitre les appétences et les ressources.
Les œuvres créées pour l’exposition itinérante
En son
Les créations radiophoniques
En mouvement
Les fims documentaires
Film « Retour de Vague », retour sur l’évènement au Grütli
La Vague reposait avant tout sur une démarche artistique multidisciplinaire. À travers des enregistrements de création radiophonique, diffusées sur Radio Vostok à Genève, le projet s’est déplacé dans divers lieux publics pour offrir une plateforme d’expression aux acteurs·ices culturels locaux·les. L’exposition itinérante, conçue avec une vingtaine d’artistes, a exploré des thèmes inspirés par les débats et les invités des émissions. Ces œuvres éphémères et évolutives visaient à créer un dialogue entre le lieu, les artistes et les habitant·es. De plus, des portraits filmés ont offert un aperçu intime de quatre créateurs et structures culturelles du Grand Genève, capturant leurs rêves, leurs engagements et leurs actions. Ce format court et sensible a permis de dresser des portraits authentiques de ceux qui, par leurs pratiques, façonnent la culture locale .
Les Artistes : Création radiophonique : Cassandre Poirier-Simon, Clémence Lehec, Delphine Ayrton, Nicolas Croquet. Exposition : Damien Batt, Wozdat, Lucky Lucien, Isabelle Ménéan, Jonas, Chufy, Cocotte en papier, Ludivine Cornaglia, Ben Comix, Oypouroy. Films documentaires : Florian Geyer
L’aspect citoyen de La Vague se manifeste à travers son ambition de toucher un large public, en particulier ceux éloignés des circuits traditionnels de la culture et de la participation démocratique. En s’appuyant sur le principe des "droits culturels", qui inclut non seulement l'accès à la culture mais aussi la participation active à sa création, La Vague veut intégrer tous les habitants dans la réflexion autour de la politique culturelle du Grand Genève. Nous faisons référence ici au principe des « Droits culturels » qui invite à porter une attention appliquée à l’intégration des citoyen·nes aux processus de décision.
*Il ne s’agit pas simplement de l’accès à la culture au plus grand nombre mais bien du « droit de participer à la vie culturelle. (…) Il s’exerce par la liberté de participer et de contribuer à la vie culturelle, notamment par la création, de même que par la liberté d’accéder, de connaitre et de comprendre sa propre culture.
https://droitsculturels.org/observatoire/la-declaration-de-fribourg/
Enfin, La Vague s’appuie sur un cadre scientifique solide, en collaboration avec des experts en sociologie et géographie qui recueillaient et analysaient les données collectées au fil des interventions pour proposer une lecture approfondie des besoins culturels du territoire.
Les Scientifiques : Luca Pattaroni, chercheur au Laboratoire de sociologie urbaine de l’EPFL, Clémence Lehec, géographe et spécialiste des frontières.
LE TRANSECT
Le Transect est un outil utilisé par les géographes et urbanistes, permettant de mobiliser habitant·es et usager·ères d’un territoire, afin de produire une cartographie sensible de celui-ci. En s’appuyant sur cette méthode, l’association FBI Prod.CH, à travers son dispositif Le Sismographe et en collaboration avec l’association Glitch, a mené des ateliers participatifs entre octobre 2019 et mai 2022 dans une quinzaine de quartiers et communes du Grand Genève. Pour chaque territoire exploré, un·e artiste suisse ou international·e a été invité·e à s’emparer des contributions des participant·es, afin de créer une œuvre originale reflétant le vécu et les désirs d’une communauté. La surprise de ces singularités, agglomérées via le prisme de l’artiste, incite à la réappropriation du bien commun. L’œuvre devient alors levier de pouvoir d’agir et permet ainsi de créer, ensemble, notre territoire de demain.
Le catalogue de l’exposition
Le site web de l’exposition
En son
Podcast narratif de l’action
En mouvement
Film retraçant l’exposition et le concept
L’exposition Le Transect / Cartographies sensibles s’est déroulée du 7 au 23 décembre 2022 au Commun à Genève. Pendant 10 jours, cette exposition artistique, collective et citoyenne proposait de s’immerger dans les histoires, les usages et les rêves des habitant·es du Grand Genève.
Les Artistes : Tristan Bartolini, Mélanie Busnel, Chaos Clay, Marion Jiranek, JP Kalonji, Kesadi, Pablo Osorio, Pangram, Panpan Cucul, Thomas Perrodin, Cassandre Poirier-Simon & Manon Pavlowsky, Serval & Florian Eglin, Marie Wathelet, Ygrek
Afin de collecter des paroles d’habitant-e-s, une série d’ateliers participatifs « Cartographie sensible » ont été menés sur 13 communes du Grand Genève. Ces ateliers permettent aux participant·e·s de s’approprier leur territoire en échangeant sur leurs perceptions et sur la façon dont ils interprètent les usages et l’évolution de leur espace commun.
Le Transect a fait l’objet d’une collaboration avec l’Institut de recherches sociologiques de l’Université de Genève (IRS) qui a procédé à une analyse sociologique des données récoltées sur le terrain.
Les Scientifiques : Fiorenza Gamba, professeure en analyse des processus culturels à l’Université de Sassari et chercheuse à l’Institut de recherches sociologiques et Sandro Cattacin, professeur ordinaire au département de sociologie de l’Université de Genève et chercheur à l’Institut de recherches sociologiques.
ZONE UTOPIQUE
LÉMANIQUE (ZUL)
Entre Hermance en Suisse voisine et Chens-sur-Léman , la ZUL (Zone Utopique Lémanique), à l’invitation du Sismographe, proposait une aventure croisée pour regarder le paysage transfrontalier et rêver notre devenir ! Dès le mois de mars 2020, plusieurs rendez-vous créatifs ont jalonné un processus qui a abouti à une installation artistique sur l’espace public.
Le Sismographe et la ZUL souhaitaient créer la rencontre entre les habitants des communes frontalières de Chens-sur-Léman et Hermance et leur faire prendre conscience de leur territoire commun.
Les œuvres créées pour l’exposition
En son
Podcast narratif de l’action ZUL
ZUL est un collectif d’artistes-chercheurs qui tente de répondre à l’accélération du temps et au rétrécissement de l’espace, en accompagnant la rencontre des adultes, et des enfants, pour s’interroger sur les mutations inédites à l’œuvre sur notre planète et dans nos sociétés. Re créer notre propre langage, mixer les disciplines, aiguiser nos sens, fabriquer des outils pour élaborer des possibles, célébrer l’imagination et rassurer le présent font partie des envies que ZUL souhaite partager.
Les Artistes : Julie Semoroz, Mélanie Busnel
La manifestation « Zone Utopique Lémanique » a rassemblé performance artistique, ateliers participatifs et expositions. Une intervention tout public, qui a permis la création de lien social à travers la thématique de l’environnement lacustre commun (passé, présent, futur et réel et fictionnel). L’école d’Hermance a travaillé avec une classe de jeunes élèves côté suisse, tandis que la Médiathèque de Chens-sur-Léman a participé avec des jeunes de son public lors de différents temps d’ateliers.
Trois temps de rencontre et de collecte ont permis de converser sur le passé du Léman, l’actualité du Léman et le futur du Léman. Les instituteur·rice·s et bibliothécaire qui accompagnaient l’action se sont vus remettre le dossier pédagogique qui leur a permis de préparer les enfants et de faire des liens avec les matières enseignées.
Les 3 étapes des ateliers philosophico-utopiques :
– Le Léman originel : son histoire géologique, sa source et son embouchure, ses inventions folles.
– Le Léman aujourd’hui : son contexte, sa faune, sa flore. La création des zones préservées et le processus unique en cours issu du développement de la plage suisse des Eaux-Vives.
– Le Léman en 2222 et sa foire lacustre universelle chez l’habitant autour de la glace, l’eau et la vapeur : création d’hypothèses.
1/3 LIEU_2 CULTURE
La consultation "1/3 Lieu_2 Culture" (prononcer : Un Tiers-lieu de Culture) consistait à inviter les habitant.e.s du Grand Genève à participer au développement d’une politique culturelle transfrontalière. Une politique culturelle qui doit prendre en compte les appétences ainsi que la mixité de ses destinataires et favoriser la conscientisation de cette nouvelle métropole transfrontalière comme d’un bien commun à part entière. Inspirés par le principe des « nouveaux commanditaires », nous proposons de donner aux habitant·es la possibilité d’être force de proposition et nous utilisons l’art comme porte-voix des appétences des citoyen·nes et comme média de participation. Imaginer et choisir une ou plusieurs manifestations fédératrices pour le Grand Genève, avec comme vecteur un processus de participation à des œuvres et des performances artistiques.
La plateforme de concertation
Le livret de restitution
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Podcast narratif de l’action
En mouvement
Film d’introduction à la démarche
Séminaire - Fêter ensemble. Les rituels d’inclusion urbaine
La consultation "1/3 Lieu_2 Culture" proposait, dans un premier temps, une série d’interventions artistiques participatives encadrées par des professionnels (artistes, médiateurs.trice.s). Elles se sont déroulées sur l’espace public ou dans des espaces ouverts de proximité, pour toucher les populations éloignées de l’offre culturelle.
Les Artistes : Let’s dance – déambulations participatives et dansées avec le collectif du Feu de dieu, Théâtre forum —performances théâtrales avec le Théâtre image d’Armande von Wyss, Monotype et affiche — créations d’art visuel avec le dessinateur Fred Fivaz, l’artiste Pablo Osorio et la Serigalerie, Radio – création d’émissions de radio avec Nicolas Croquet et l’artiste Wozdat
Cette action était accompagnée systématiquement par des ateliers participatifs et outils de collectes physiques et/ou numériques des propositions des habitant·es. En parallèle des interventions une consultation citoyenne a été lancée sur la plateforme www.participer.ge.ch de L’État de Genève sur le thème : Quelles fêtes/manifestations fédératrices pour la Métropole du Grand Genève ? Une démarche qui complétait les actions de terrain et qui permettait d’accueillir les propositions, de nourrir le débat et de communiquer sur les manifestations.
Par le biais de rencontres du Forum d’Agglomération du Grand Genève dans le cadre de sa Commission pour la mobilisation de la société civile, Fiorenza Gamba, spécialiste des rituels c’est vu proposer d’intégrer au projet « 1/3 Lieu_2 Culture » la thématique de son travail de recherche : « Quel rituel d’inclusion territoriale dans le Grand Genève ? » qu’elle porte avec Sandro Cattacin.
Les Scientifiques : Fiorenza Gamba, professeure en analyse des processus culturels à l’Université de Sassari et chercheuse à l’Institut de recherches sociologiques et Sandro Cattacin, professeur ordinaire au département de sociologie de l’Université de Genève et chercheur à l’Institut de recherches sociologiques.
SI ON VOTAIT
Dans le cadre du « Défi citoyen 2020 », le projet du Sismographe « Si on votait !… » consistait à inviter les habitant·es du quartier de l’Europe à participer au développement de solutions favorisant la mobilisation des électeur·rices et plus spécifiquement ceux et celles de nationalité étrangère. La démarche était d’appliquer et d’agréger des méthodologies issues de différentes disciplines. Les différentes étapes ont eu à la fois un impact direct : sensibiliser les habitants sur le sujet de l’abstention, mettre en œuvre des solutions sur le terrain en vue des élections de mars 2020 à Genève, et un impact indirect avec une récolte de données et une expérimentation pouvant être exploitées à plus long terme et potentiellement à plus grande échelle.
L’œuvre participative
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Podcast narratif de l’action
L’artiste CÉLION et les médiateur·trices de l’association, à travers la pratique artistique de l’Origami, invitaient les habitants à inscrire leurs propositions sur la thématique : « Qu’est-ce qui me motiverait à voter ? ». Cette collecte originale de données permettait l’échange et la rencontre. Pour inciter au partage, une œuvre constituée des origamis des habitants a été réalisée par l’artiste, servant conjointement de support à l’initiative en cours et de prétexte pour engager la conversation avec la population. Cette installation surprenante était une circonstance opportune de médiation pour appuyer la présentation du travail de co-création de solutions innovantes avec les habitants.
Les Artistes : Célion
Créée et menée autour du partage et de la passation, la proposition invitait à la mixité sociale et à la rencontre entre générations. Une approche qui devait donner la possibilité au plus grand nombre d’identifier la culture, les cultures, comme un sens commun créateur de liens.
À l’initiative d’Isis Gouédard et de Damien Gauthier, nous associions la démarche artistique participative à une démarche s’inspirant du Design-thinking et des principes des Living Labs. Nous proposions une approche hautement itérative et inclusive qui visait à rassembler et condenser les différents points de vue pour créer une vision globale et partagée. L’idée était de retrouver les usager·ères dans leur contexte de vie et qu’ils deviennent acteur·rices du processus en se basant sur le principe d’innovation « portée par les usager·ères ».
LE GLOSSAIRE SENSIBLE
Porté par l’association GENius Loci, le «Glossaire SENSible du Grand Genève» est un outil d’appropriation et de décryptage du territoire. Au-delà d’un simple lexique, il a pour ambition de faciliter la compréhension mutuelle, interdisciplinaire et transfrontalière. L’action Glossaire SENSible s’inscrivait dans le cadre de la démarche de prospective Genève 2050, pour se projeter dans l’avenir, anticiper, et conjuguer les politiques publiques au futur. Étudiants, plasticien·nes, écrivain·nes, sociologues, historien·nes, chercheur·euses, chorégraphes, photographes, urbanistes, enseignants, travailleurs sociaux, citoyens… exerçant ou vivant en Suisse ou en France étaient sollicité·es pour apporter leur vision singulière d’un même mot sur une journée d’action dans le grand hall de l’université UNI Mail à Genève.
L’ensemble des contributions
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Podcast narratif de l’action
Œuvre de l’artiste Julien Baratay créée en public
En mouvement
Présentation du Glossaire SENSible
Interview de Nicolas Croquet
Des artistes, auteure, illustrateur, et musicien, se sont rencontrés dans un même espace-temps pour produire des œuvres en grand format qui traitaient de la notion choisie dans le cadre de la démarche de prospective Genève 2050. Le public, les étudiant·es, habitant·es et professionnel·les présent·es, ont pu découvrir en direct les différents processus de création. En apportant leurs regards, leurs perceptions, ielles devenaient les premier·ères artistes contributeur·rices du Glossaire SENSible. Une exposition thématique constitué de textes et d’images collectées en amont, était également installée dans cet espace public .
Les Artistes : Karelle Menine (Auteure), Fred Fivaz (Illustrateur) et Julien Baratay (Musicien)
Des ateliers participatifs sous la forme de jeux sémantiques ont été proposés au public sur les mots et notions clés de la thématique. Au cours des trois prochaines décennies, Genève et sa région se transformeront en un véritable pôle métropolitain. La démarche de prospective vise à anticiper les défis sociétaux futurs en posant les bases de réflexion d’une vision commune et transverse à toutes les politiques publiques, avec les habitant·es .
Dans le cadre de la démarche prospective Genève 2050, Le Sismographe a été sollicité pour réfléchir avec des sociologues, historien·nes, chercheur·euses, à la difficulté pour un public pluriel (professionnel·les, société civile, habitant·es), d’appréhender cette démarche réflexive afin de les amener à comprendre les différentes visions, mieux encore, à les apprécier comme une ouverture et une prise de hauteur, un pas de côté nécessaire à la réflexion et un préalable à la consultation.
JOUER NATURE
Jouer Nature c’est le premier évènement du Sismographe. Une journée surprenante dans un espace public tout aussi surprenant, un boulodrome, pour fêter la sortie de la pochette culturelle n°0, le printemps et parler de la réappropriation de notre espace public et de ses pratiques. Ateliers participatifs et conférence venaient ponctuer cette journée festive au boulodrome, où amateurs de pétanque et de nature se rencontraient le temps d’une journée (et d’une soirée).
Podcast narratif de l’action
En mouvement
Teaser Jouer-Nature
Interview de Jacques Tassin
Présentation de l’Atelier Bivouac
Inspirées des AMAP et de leurs paniers de produits frais et locaux, les pochettes culturelles souhaitent regrouper des offres culturelles et artistiques existant sur le territoire. Pour chaque livraison, de nouvelles récoltes sont proposées à la manière des pochettes surprises qui nous émerveillaient tant enfants. Cette première livraison était le prototype de ce projet de proximité culturelle. Une émission de radio était également enregistrée sur place avec la participation du public.
Les Artistes : Wozdat, Malou, Kacimi
Les habitant·es étaient invité·es à faire partie de l’équipe et à apprendre à construire du mobilier en bois (tables, bancs…) avec les jardiniers-paysagistes de l’atelier Bivouac. Pour les férus de guérillas urbaines profitant de l’arrivée du printemps, la confection de bombes de graines à disperser au vent était également de mise. Une méthode très utile pour semer dans les endroits peu fertiles ou difficiles d’accès et se réapproprier les espaces publics.
Une conférence a eu lieu sur site proposait une approche scientifique et sensible de la connaissance de la vie végétale. En nous invitant à nous glisser sous la peau d’une plante, il nous était donner les clés pour une meilleure prise de distance avec nos repères culturels et cesser d’envisager les plantes à l’image des animaux ou de nous-mêmes.
Le scientifique : Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au CIRAD à Montpellier